Financement du FMI : La Mauritanie bénéficiera de près de 8,58 millions de dollars

D’après Félix Fischer, sur la base d’un accord conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI) la Mauritanie bénéficiera d’un financement de près de 8,58 millions de dollars.

 

 

 

Afrique-54.com | Une mission du FMI dirigée par Félix Fischer a tenu des réunions avec les autorités mauritaniennes du 26 février au 07 mars 2024 à Nouakchott.

Elles ont porté sur les deuxièmes revues du programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) et du Mécanisme Elargi de crédit (MEDC), ainsi que sur la première revue du programme au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité  (FRD).

 

 

Engagement du FMI

A l’issue de la mission, les services du FMI et les autorités mauritaniennes ont conclu un accord préalable.

« Sous réserve de l’approbation de la Direction générale et du Conseil d’administration du FMI, la Mauritanie bénéficiera de 6,44 millions de DTS (environ 8,58 millions de dollars) dans le cadre de la FEC et du MEDC et d’un premier décaissement de 14,86 millions de DTS (environ 19,79 millions de dollars) dans le cadre de la FRD », a déclaré Fischer.

En 2024, la croissance économique de la Mauritanie atteindrait 4,3% contre 3,4 % en 2023, tirée par la performance du secteur non extractif. L’inflation a fortement ralenti en se situant à 2,6 % en Février 2024 contre 9 % en Février 2023, en raison de la baisse des prix des produits des matières premières et du resserrement de la politique monétaire.

En fin 2023, le solde budgétaire primaire non extractif, dons compris, a atteint ‑5,3 % du PIB (contre -7,6 % en 2022). Les réserves internationales se sont stabilisées et sont à un niveau adéquat de 2,0 milliards de dollars en 2023.

 

 

Risque de crise

« Les perspectives économiques demeurent incertaines. Une escalade des tensions géopolitiques pourrait affecter la Mauritanie en provoquant de nouveaux chocs des termes de l’échange », alerte le chef de la mission du Fonds.

A son avis, des catastrophes climatiques plus fréquentes pourraient détériorer les infrastructures, les terres arables et la production agricole, et créer une insécurité alimentaire relativement élevée.

Des retards dans le démarrage de l’exploitation du projet gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) ainsi que des fluctuations défavorables des prix sur les marchés des matières premières pourraient réduire les recettes budgétaires, accroître les besoins de financement extérieur et aggraver le profil de la dette à moyen terme. La mise en œuvre des phases futures du projet GTA ou d’autres grands projets miniers améliorerait la croissance économique et la balance des paiements.

 

© Afrique-54.com|Lucien Embom

 

 

 

 

 

 

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