Cameroun : le Cabinet du président Assemblée Nationale ou  le repère  des bourreaux ?

▌Des voix s’élèvent  pour dénoncer l’omniprésence, l’omnipotence, l’omniscience d’un  responsable  soupçonné  à ternir l’image de l’auguste chambre conduite parle le très Honorable Cavaye Yeguié Djibril.

 

 

 

Jamais  auparavant, l’institution que dirige le très Honorable Cavaye Yeguié Djibril, né le 1er janvier 1940 à Mada et PAN depuis 1992 (31 ans), n’a connu pareille décrépitude morale, grave atteinte à l’éthique et un tel niveau de pourrissement.

L’Assemblée Nationale, est désormais sous le contrôle, non plus du très Honorable Cavaye Yeguié Djibril, seul mandataire et comptable du bon fonctionnement de l’institution, mais aux mains des gangsters incarnés par un entourage vorace, envahissant et très sentencier; des individus à qui on attribue la mise sous éteignoir de tous ceux qui, voudraient être plus royaliste que le roi,  prenant ainsi en otage, le charismatique Patriarche.

Tout y passe… fraude, règlement de compte, corruption à ciel ouvert, favoritisme, faux et usage de faux, falsification des documents officiels, trafic d’influence et bien d’autres faits. Un cocktail explosif  de pratiques néfastes qui tendent à traîner l’honneur de l’auguste institution dans la gadoue.

Pour le grand public, loin des réalités internes de la maison, « la gestion mafieuse de l’Assemblée serait l’œuvre d’un vieillard sénile, usé par la longévité, l’âge et les maladies ». Que NON!

 

 

 

Il s’agit,  systématiquement, de la prise en otage d’un homme d’Etat qui, du haut de ses performances et capacités physiques d’antan, a tout donné à la Nation en s’entourant d’une équipe efficace et dynamique lui permettant de maintenir la glorieuse image de façade officielle et officieuse de la chambre basse du parlement.

Parlant de façade officielle, on peut évoquer le contrôle de l’action du gouvernement et le vote des lois de la Nation. Pour ce qui concerne la façade officieuse ou la gestion intérieure de la maison, il faut assurer le bon fonctionnement de l’institution elle-même grâce à une gestion optimale des ressources humaines, matérielles et financières.

La prise d’otage

« Depuis l’arrivée  dans l’entourage du PAN, de son actuel Directeur de Cabinet, rien ne se passe plus comme avant. L’institution jadis jugée noble, exempte de toute critique, fait l’objet de bagarre de clan, de règlement de compte, des pratiques occultes, de l’usage exaspéré du faux, de la falsification des documents officiels (érigée en norme) du favoritisme et du trafic d’influence à outrance », souligne  une presse locale sur  sa page Facebook.

Comme dirait un grand philosophe contemporain. On a écarté la norme et normalisé l’écart. Les victimes de cette situation apocalyptique se comptent par milliers. La preuve, il y a la mise à l’écart, au gré des humeurs du chef de Clan, des cadres,  pourtant bien formés,  soupçonnés d’entretenir une résistance aux desiderata du maître de céans ou de son Clan.

D’où les incongruités observées dans l’affaire Gaston Komba. L’ancien SG de l’Assemblée Nationale a été évincé sans ménagement. Ce dossier a fait couler beaucoup d’ancre et de salive. L’affaire Bouba Simala, ancien chef de sécurité du PAN donne également du grain à moudre. Récemment, une autre affaire a nourri les conservations. Il s’agit de l’affaire Aba Maïna Aba Mala. L’homme a été dégommé de manière abjecte, du poste de Contrôleur Général des Questeurs.

 

 

Aba Maïna Aba Mala est fils du distingué député du Mayo Sava, le regretté Aba Mala. Une figure légendaire de la lutte contre la secte Boko Haram dans l’Extrême-Nord. Pour combien de temps faut-il encore laisser entre les mains d’un individu (non élu), les prérogatives du véritable mandataire du peuple et des élus de l’auguste chambre ? Bien malin qui trouverait un sens à cette énigme.

Entre temps, l’enlisement atteint son paroxysme avec cette énième bourde attribué au directeur de cabinet qui,  visiblement, « ne recule devant aucun obstacle ».

 

 

Nommés respectivement par arrêté du président No 2023/13/07/AB/AN du 05 juillet 2023, au poste de Contrôleur Général des Questeurs par intérim, Monsieur Sali, Attaché Principal d’Assemblée, et  arrêté du Président No 2023/13/08/AB/AN du 05 juillet 2023 au poste de Conseiller Technique au Secrétariat Général, Aba Maina Aba Mala, Administrateur  d’Assemblée ; les intéressés n’ont jamais été installés.

Ils continuent à exercer sereinement leurs anciennes fonctions, explicitement parce que les arrêtés leur conférant des fonctions nouvelles sont truffés d’irrégularités. Ils sont saupoudrés d’une infâme odeur de faux et usage de faux (falsification grossière de document, imitation de signature). Comme on peut le constater sur le document par conséquent inconnu du patriarche, gardien du temple, le très Honorable Cavaye Yéguié Djibril.

 

Doit-on en rire ou en pleurer ?

En plein XXIème siècle, imiter la signature du PAN, trafiquer les documents en se servant des attributs de cette plus haute autorité de l’hémicycle, pour régler ses comptes personnels et croire que ces micmac passeront inaperçues, relève de la pure amnésie. Une amnésie chronique et incurable même par le meilleur médecin mondialement reconnu.

Voilà à quoi renvoient les frasques, d’un individu en service au Cabinet du Président l’Assemblée Nationale contribuant ainsi à la dégradation de l’image de ladite institution.

Faiseur de roitelet”, soit vous êtes avec lui, dans ce cas, vous la bouclez sagement, lui obéissant aveuglement et conservant vos privilèges. Soit vous êtes contre lui et vous dégagez…c’est l’une des sordides règles connues de tous dont la transgression est synonyme de traîtrise passible de châtiment.

 

Avec  Expression Directe

 

 

 

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