Prix Anzishaau Temple de la Renommée : La Camerounaise Jessy Bityeki nominée parmi 10 entrepreneurs africains

 

 

La Camerounaise Jessy Bityeki est nominée pour le prix Anzisha au Temple de la Renommée en tant qu’entrepreneur modèle ayant débuté à l’âge de 24 ans. Découvrez les entrepreneurs africains dont les transitions vers l’entreprenariat sont des sources d’inspiration pour les futurs entrepreneurs.

 

Le prix Anzisha un partenariat avec L’Académie de Leadership Africaine et la Mastercard Foundation, célèbre le parcours d’entrepreneurs émérites dans le cadre de la création de la nouvelle liste du Temple de la Renommée. L’entrepreneuse camerounaise Jessy Bityeki a été nomminée comme l’une des dix entrepreneurs africains pour le prix Anzishaau au Temple de la Renommée qui met en lumière les transitions réussies vers l’entreprenariat avant l’âge de 25 ans.

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Le Temple de la Renommée présente un groupe diversifié de cinq femmes et cinq hommes entrepreneurs dont la transition du lycée ou de l’université vers l’entrepreneuriat démontre l’importance de démarrer tôt pour façonner une carrière d’entrepreneur. Les lauréats au Temple de la Renommée sont des entrepreneurs de divers secteurs et représentent six pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Kenya, la Zambie, le Cameroun et l’Égypte. Leurs expériences de réussites et de triomphes sont une source d’inspiration et un point de référence pour les jeunes Africains.

Au cours de la dernière décennie, la célébration du  prix Anzisha a soutenu et célébré les jeunes entrepreneurs et nous porte à croire que les transitions réussies entre l’école et l’entrepreneuriat sont sous-investies. Les noms figurant sur cette liste illustrent le fait que le jury du prix Anzisha est depuis longtemps convaincu que davantage de jeunes devraient opter pour l’esprit entrepreneurial afin de contribuer à réduire le chômage des jeunes sur le continent. Tout le monde ne peut pas être entrepreneur, mais ceux qui sont intéressés doivent être encouragés et soutenus dans leur  ambition.

« Alors que le taux de chômage des jeunes augmente et que les jeunes se battent pour trouver un emploi rémunéré, nous voulons ouvrir un dialogue sur le soutien nécessaire aux jeunes pour faire de l’entrepreneuriat un choix de carrière. Les éducateurs, les parents, les investisseurs et les décideurs politiques ont le pouvoir d’influencer les décisions des jeunes pour qu’ils considèrent l’entrepreneuriat comme une option », déclare Melissa Mbazo – Ekpenyong, directrice adjointe du Prix Anzisha.

À l’âge de 24 ans, Jessy Bityeki a lancé sa première entreprise, Queen Services – une société qui vendait des équipements de télécommunication. Douze ans plus tard, elle transforme Queen Services en Vox Pop, une agence de marketing numérique qui aide les petites entreprises à faire accroître la visibilité de leur marque. Influencée par le fait de voir son père gérer plusieurs entreprises, elle savait que devenir entrepreneur était son « destin ». «Ma mère n’y croyait pas Elle voulait m’emmener au village pour consulter les anciens. Pour elle, le chemin était le suivant : obtenir mon diplôme et trouver un bon emploi. J’ai fait les deux et j’étais encore ennuyée et insatisfaite», dit-elle.

 

 

Aux côtés de Jessy Bityeki, on trouve d’autres entrepreneurs remarquables comme Temitope Ogunsemo, Rapelang Rabana et Wandile Zondo. Leurs histoires collectives de transition vers l’entrepreneuriat mettent en lumière ce que signifie le fait de renoncer aux options de carrière traditionnelles.

« Notre intention est de présenter chaque année dix entrepreneurs africains dont les parcours montrent la transition vers l’entreprenariat. Nous ne cherchons pas seulement à offrir un parcours entrepreneurial prestigieux, mais plutôt un parcours fait de défis et de réussites afin de dessiner un tableau plus complet de ce que signifie et de ce qu’il faut pour être un entrepreneur sur le continent », commente Didi Onwu, chargé de communication et de relations avec les parties prenantes, qui a travaillé à la création de la liste.

Alors que les arguments en faveur du choix d’une carrière traditionnelle par les jeunes ont créé une compréhension monolithique de la réussite, l’esprit d’entreprise offre une contre-pensée qui démontre que la réussite peut être atteinte dès le plus jeune âge.

 

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