Droits de l’enfant : Les chefs de communication s’engagent dans l’Océan

C’est à l’issue d’un séminaire d’imprégnation à l’intention d’une quarantaine de responsables de la communication de différents départements ministériels du Cameroun, organisé dans le chef-lieu du département de l’Océan Kribi, les 08 au 09 novembre 2019.  

Une dizaine d’heures a suffi pour enrôler la quarantaine de femmes et d’hommes, responsables de communication pour la plupart, de différents départements ministériels, à cette cause. Les droits des enfants. Face aux nombreux challenges qui nécessitent la participation de tous les acteurs, en l’occurrence du secteur de la communication. L’Unicef dans son plaidoyer, voudrait donc mettre à contribution cette ressource, non négligeable, dans la prise de décision des chefs de départements ministériels. Notamment dans les secteurs prioritaires, où la question des droits de l’enfant a encore du chemin. La présentation du Réseau des Journalistes pour la défense des Droits de l’Enfant et des couches vulnérables est davantage venue murmurer à l’oreille de chacun des participants, sur la nécessité d’agir.

« Il est clair que dans ce combat nous avons un rôle double. D’abord en tant que communicateur, ensuite en qualité de chef de communication au sein de nos différents départements ministériels. En ce qui concerne la santé, on est au parfum de la dichotomie qu’il y a autour de la prise du vaccin, et des préjugés qui vont avec, il faut pouvoir faire passer le bon message auprès de la population; c’est un peu le combat que mène le ministre Malachie Manaouda », confie Claver Keng, participant et Chef de la cellule de communication au Ministère cameroucais de la Santé publique.

Du côté de l’Unicef, 30 % des naissances ne sont pas enregistrées au Cameroun, compliquant de ce fait certains de leurs droits. Et c’est pour réduire ces écarts qu’a été organisé cet atelier à destination des chefs de communication d’une quarantaine de départements ministériels. En vue qu’après s’être imprégnés, qu’ils s’engagent en prenant activement part, à cette cause.

Source photo : Humanium

Selon des statistiques de l’Institut national de la Statistique, au Cameroun, plus de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Les zones rurales sont bien plus touchées par ce phénomène que les zones urbaines. La pauvreté comme problème fondamental rencontré par les enfants a un impact négatif sur les conditions de vie des ces derniers. Notamment sur, la santé, l’éducation, les mariages précoces, les mutilations génitales chez la jeune fille, l’établissement des actes de naissance, et dans une certaine mesure, le droit à la vie. Le contexte de crise actuel aggravant davantage ce faussé au point de compromettre grandement les objectifs de développement durable liés aux droits des enfants.

Pourtant, dès le début du XIXème siècle, les dirigeants du monde entier ont pris des engagements communs en lançant un appel urgent à la communauté internationale pour qu’un avenir meilleur soit offert à chaque enfant. Depuis lors, et à la lumière de différents rapports des Nations Unies, plusieurs droits de l’enfant se trouvent encore bafoués. Des milliers d’enfants ont échappé à la mort, le taux de scolarisation est en légère hausse, davantage d’enfants participent aux décisions qui concernent leur existence et d’importants traités ont été  conclus pour protéger ces enfants. Mais seulement la situation reste préoccupante, notamment dans les pays de l’Afrique subsaharienne.

 

Par Thierrry Eba / Afrique-54.com / Afrique

 

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