Portraits de 80 femmes influentes au Cameroun :  Viviane Ondoua Biwole oublie Chantal Biya

 Dans un document publié le 6 février 2021 où elle-même ne figure pas ainsi la première dame camerounaise Chantal Biya,  Pr Viviane Ondoua Biwole, experte en Gouvernance Publique, enseignante à l’Université de Yaoundé II au Cameroun et professeure associée à la YALE University aux USA, a dressé les « Mini portraits de 80 femmes influentes au Cameroun, février 2021 ». La Chercheuse camerounaise qui dénonce‘’ l’invisibilité numérique’’ des femmes dans l’espace de pouvoir au Cameroun,  a abattu un remarquable travail de fourmi – dont elle reconnait la non exhaustivité – , présentant ces femmes influentes de l’administration publique, du monde politique, du secteur privé et de la société civile.

Voici les « Mini portraits de 80 femmes influentes au Cameroun, février 2021 » selon le Pr Viviane Ondoua Biwole.

DES FEMMES DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE

1 – FOMUNDAM Rose GWARI : Ministre délégué chargé du contrôle supérieur de l’Etat

Mme Mbah Acha née Fomundan Rose Ngwari est une femme politique originaire de la région du Nord-Ouest. Elle exerce depuis le remaniement ministériel du 02 octobre 2015, la fonction de Ministre délégué à la Présidence chargé du Contrôle supérieur de l’État. Comme parcours universitaire, elle s’inscrit à l’université de Yaoundé avant d’intégrer l’École nationale d’administration et de la magistrature (ENAM) du Cameroun dans la section magistrature. Le 18 décembre 2014, elle devient Magistrate hors hiérarchie sous la nomination du Président de la République. Elle occupe tour à tour les postes de Vice-présidente de la cour d’appel du Sud-Ouest Cameroun ; Présidente du tribunal administratif de la région du Nord-Ouest Cameroun Bamenda avant d’être nommée en 2015 comme Ministre.

 

 

2 – Pauline Irène NGUENE : Ministre des affaires sociales

Mme KENDECK Pauline Irène née Nguene est originaire de la région du Centre. Elle obtient un diplôme d’ingénieur (Petroleum Engineering) à New-Mexico Institute of Mining and Technology aux USA. Elle complétera sa formation d’ingénieur avec une maîtrise en sciences de la Terre obtenue à l’Université de Yaoundé (actuelle Université de Yaoundé 1) et un DESS en gestion d’entreprises pétrolières à l’École des hautes études commerciales à Montréal. De 1991 à 2009, elle occupera successivement dans les services du Premier Ministre, les postes de : attaché (1991-1992) ; chargé de mission (1992-2001) ; conseiller technique (2001-2009). Le 13 janvier 2009, elle est nommée présidente du Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariats (CARPA), organisme chargé de la mise en œuvre des partenariats public-privé (PPP) au Cameroun.

Le 02 octobre 2015, elle est nommée Ministre des Affaires Sociales. Depuis 2016, Madame Pauline Irène Nguene est également Présidente du Conseil d’Administration du Centre National de Réhabilitation des Personnes Handicapées Cardinal Paul Émile Léger (CNRPH-CPEL).

3- Pauline EGBE NALOVA LYONGA : Ministre des Enseignements secondaires

Pauline Nalova Lyonga Egbe est une personnalité politique camerounaise originaire du département du Fako dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Elle est l’actuelle Ministre des enseignements secondaires depuis le remaniement ministériel du 02 Mars 2018. En 1970, elle entre à l’université de Yaoundé ou elle décroche en 1973 une licence en littérature anglaise.

Ensuite, un Master en littérature africaine à l’Université de Sheffield et enfin, un PhD en littérature anglaise obtenue à l’Université du Michigan à Ann Arbor aux États-Unis.

Après une longue carrière dans l’enseignement universitaire au cours de laquelle elle occupe les postes de Directrice des Affaires puis Vice-Recteur, elle est nommée Recteur de l’Université de Buéa le 29 juin 2012. Elle occupe ce poste pendant 05 ans, jusqu’à son départ en juin 2017 à la faveur d’un décret présidentiel. Quelques mois plus tard, en novembre 2017, elle est nommée Présidente du Conseil d’Administration de l’hôpital Général de Douala, poste qu’elle occupe pendant quelques mois seulement, jusqu’à sa nomination le 02 mars 2018 au poste de Ministre des enseignements secondaires.

 

 

4 – Célestine KETCHA épouse COURTES : Ministre de l’habitat et du développement urbain

Célestine Ketcha épouse Courtès, originaire de la région de l’Ouest, elle est une femme politique et opératrice économique camerounaise nommée depuis le 04 janvier 2019 comme Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain. Militante et présidente de l’OFRDPC ; femme d’affaires et ancienne Maire de la commune de Bangangté (2007 à 2009), elle est, depuis décembre 2015, la présidente du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique (REFELA) représentant l’Afrique Centrale. Elle est également présidente de la section REFELA-CAM. Le Titulaire d’un Baccalauréat A4, Célestine Ketcha obtient par la suite un Brevet de Technicien Supérieur en Techniques commerciales et un diplôme d’Études Supérieures de Commerce et d’Économie. Elle intègre par la suite les Cimenteries du Cameroun comme cadre commercial et marketing avant de s’adonner exclusivement aux affaires.

5 – Minette LIBONG Li LIKEN : Ministre des postes et télécommunications

Minette Libom Li Likeng née Minette Mendomo, née le 4 mars 1959, est une personnalité politique camerounaise. Elle commence sa carrière professionnelle en 1984 comme inspectrice de visite au bureau principal de la gare centrale de Yaoundé. 04 ans plus tard, en 1988, elle quitte la capitale politique du Cameroun pour la capitale économique. Elle y occupe le poste de chef service de liaison informatique du secteur des douanes de la région du Littoral.

En 1992, elle est chargée des études au secrétariat général du ministère des Finances. En 1995, elle devient inspectrice vérificatrice au secteur du centre de la capitale politique. Parallèlement à cette fonction, elle devient dès 1997 enseignante vacataire de l’ENAM. En 2002, elle est promue chef de division de la législation et du contentieux à la Direction des douanes. En 2004, elle devient chef de division de la législation et de la coopération internationale à la Direction des douanes, fonction qu’elle cumule avec celle de relais du directeur des douanes et assurant tous les cas d’intérim. Durant la période allant de 2004 à 2007, elle exerce la fonction spécifique de relais du Directeur Général des douanes et assurant tous les cas d’intérim. Elle occupe le poste de Directeur Général des douanes de 2008 à 2015 avant d’être nommée Ministre des postes et télécommunications.

 

 

 

6 – Marie Thérèse Abena Ondoa née Obama : Ministre de la promotion de la femme et de la famille

Marie-Thérèse Abena Ondoa, originaire de la région du centre, elle est pédiatre, Professeur d’université et personnalité politique camerounaise. Avant de devenir ministre, elle travaillait en milieu universitaire et hospitalier. Elle a été tour à tour chef du département de pédiatrie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Yaoundé ; Vice-doyenne de cette faculté, chargée de la recherche et de la coopération avant d’être nommée Directrice Générale de l’hôpital central de Yaoundé le 17 mars 2009. Elle devient la première femme camerounaise à occuper cette fonction. Quatre mois après sa nomination à la tête de l’hôpital central, elle est nommée dans le gouvernement ministre de la Promotion de la femme et de la famille.

7 – Madeleine TCHUENTE : Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation

Madeleine Tchuenté, est Ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation. Originaire du département du Koung-ghi dans la région de l’Ouest, elle obtient un diplôme universitaire de pharmacienne de l’université de Strasbourg. Le 08 décembre, elle entre en politique lors de la naissance du RDPC et occupe tour à tour les postes de : Membre du bureau national de l’OFRDPC en 1990, membre du comité central RDPC en 1997, membre de la commission des affaires politiques lors des congrès extraordinaires de 1996, 2001 et 2006. La même année (2004) Elle est nommée Présidente de la section RDPC de la Mifi et Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation. Elle est reconduite dans le même Ministère depuis cette date et la suite de plusieurs remaniements ministériels.

8 – Clémentine ANANGA MESSINA née BEYENE : Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural

Originaire du département de la Mefou et Afamba, Région du centre, Clémentine Ananga Messina a gravi tous les échelons administratifs. Simple cadre, chef de service, conseiller technique, elle occupait les fonctions de directeur des Enquêtes et des Statistiques agricoles avant sa nomination. Ingénieur agronome de conception et titulaire d’un diplôme de 3éme cycle en gestion de politique économique, elle exerce depuis près de 25 ans au ministère de l’agriculture où elle occupe depuis 2009, la fonction de Ministre délégué auprès du Ministre de l’agriculture.

 

 

 

 

9 – Vivian ASHERI Kilo : Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’éducation de base

Dr Asheri Kilo was Technical Adviser Number one at the Ministry of Culture. She is also a graduate of the University of Yaounde 1 and the University of Leeds, UK. She is holder of a Doctor of Philosophy (Ph.D.) in Performing and Visual Arts, Theatre Arts and Theatre for Communication, Education and Development. The talented lady was also a Lecturer for Perfoming Arts at the Univeristies of Yaounde 1 and Buea. She has also held other positions including Consultant for HIV / AIDS Prevention and Sensitisation UNAIDS, Sierra Leone and Theatre for Education Consultant, UNESCO Cameroon, amongst others.

10 – Koulsoumi Alhadji: Secrétaire d’Etat ( Ministre des forêts et de la faune)

Connue pour sa personnalité sobre et humble, cette dame est originaire du département de la Vina, Région de l’Adamaoua. Avant sa nomination, elle occupe les fonctions de chargée de mission à la Direction des Affaires Économiques de la présidence de la République ; une direction qu’elle a intégrée comme attachée après un séjour à la direction générale des impôts. Elle y connait une ascension fulgurante au point d’être promue chef de la Brigade nationale de contrôle de la direction des impôts. Les résultats qui y sont enregistrés ont sans doute milité pour sa promotion dans les services de la Présidence puisqu’en 2011, elle est nommée Secrétaire d’Etat auprès du MINFOF.

11 – DIBONG née Ngo Biyong Marie Rose: Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Habitat et du développement urbain, chargée de l’habitat

Originaire de la Région du Centre, elle obtient en 1975 une maîtrise en Informatique et Gestion des Entreprises (E.M.I.A.G.E) à l’université de paris 9e Dauphine 16e France. Elle entre dans la fonction publique en 1978 à la Présidence de la République, au Secrétariat Général et précisément dans la structure en charge de l’informatique. En 1991, elle est responsable du développement de l’Informatique au CENADI, Ministère des Finances. En 1997, elle est nommée Conseiller Technique n° 1 au Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat et le 18 Avril 2001 elle est nommée DGA du Crédit Foncier du Cameroun. Elle entre au Gouvernement comme Secrétaire d’Etat auprès du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain, chargée de l’Habitat le 09 décembre 2011.

12 – Cécile Mballa Eyenga : Ancien SG de Ministère des relations extérieures

La diplomate et ministre plénipotentiaire hors échelle, a été installée comme secrétaire général du MINREX ce 06 Juillet 2020. Elle est chargée d’exécuter les décisions prises par le ministre, veille à l’organisation matérielle et à la bonne marche des services. Il lui a été recommandé de conduire la coopération avec rigueur et efficacité. Selon ses propos, l’un de ses chantiers est d’asseoir le rôle de la femme au ministère des relations extérieures. Avant ce poste elle était directrice des Nations-Unies et de la coopération décentralisée au Ministère des relations extérieures.

 

 

13 – Itoe Beryl Ikombe épouse Panje : Secrétaire générale du ministère des Affaires sociales (Minas)

Née le 22 avril 1971 à Ekondo Titi, région du Sud-Ouest Madame ITOE Beryl IKOMBE, épouse PANJE est inspecteur Principal des Affaires Sociales. Diplômée de l’École Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) de Yaoundé, elle entame une carrière au Ministère des Affaires Sociales, notamment au Centre de Réhabilitation des Personnes Handicapées d’Etoug Ebe à Yaoundé. Ensuite, au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille dont le plus récent était celui de Délégué Régional pour le Sud-Ouest. Elle occupe depuis le 30 juin 2020 le poste de Secrétaire Général du Ministère des Affaires Sociales.

14 – Mbong épouse Bambot Grace Annih : SG du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader)

She moves to Yaoundé from the University of Bamenda (Uba) where she was the Head of Department, Crop Production and Technology at the College of Technology (COLTEC). In effect; the way up for Prof. Bambot Grace Annih nee Mbong had been charted when the nation first found her good for use as the Service Head for National and African Cooperation at the Cooperation Division of the University of the future (Uba). It was the same discipline that helped her to first obtain a Master’s Degree from the University of Ibadan. It was however, not before, a 1st Degree in Biology (Zoology) from the same institution. Prof. Bambot Grace Annih nee Mbong takes up the assignment as the Secretary General in a Ministry which she had been serving from a distance as an Educationist and Plant Pathologist..

15 – Brusil Miranda Martine Metou : SG du ministère du Commerce

Le Pr. METOU, originaire de la région de l’Ouest, elle obtient sa maîtrise en droit public en 2002. En 2005 elle obtient un DESS en « Droit de la propriété intellectuelle » (Université de Yaoundé II/ Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). En 2008, elle est recrutée comme assistante à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Yaoundé II-Soa et devient Chargé de cours en décembre 2009. Et depuis 2010, elle est Directrice adjointe de publication de la Revue d’actualité internationale la Sentinelle et par ailleurs enseignante associée à l’IRIC, l’ENAM et à l’Académie de la Propriété intellectuelle (OAPI/OMPI/UYII). Elle obtient son Agrégation de Droit Public en 2013. Sur le plan administratif, le Pr. METOU par arrêté du Minesup est nommée tour à tour en Novembre 2013 comme Chef de division de la recherche, des publications et du développement-Université de Yaoundé II et en 2014 Directeur du Centre d’Études et de Recherche en Droit International et communautaire (CEDIC)/ Université de Yaoundé II. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages et articles scientifiques et dirige diverses thèses et mémoires.

16 – Feh Helen Kwanga épouse Galega : SG du ministère de la Justice

Magistrate de profession, elle est la première femme à occuper la fonction de PCA de l’École Nationale d’Administration et de Magistrature en 2018. Le 30 juin 2020, elle est nommée au poste de SG du ministère de la Justice.

Diplômée de la section magistrature de l’ENAM en 1989, Feh Helen Kwanga qui est titulaire d’une licence et d’une maîtrise en Droit privé anglophone de l’Université de Yaoundé, et d’une licence en Droit international humanitaire obtenue en 2013 à l’Université d’Essex en Grande Bretagne. Elle était jusqu’à sa nomination au poste de PCA de l’ENAM, Directeur des Droits de l’homme et de la coopération internationale au ministère de la Justice.

 

 

17 – Forchap Esandem Prudence Nkong : SG du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle (Minefop)

Inspecteur Principal des Régies Financières option Trésor, Mme Forchap Esandem est Titulaire d’un Master Européen de Droit Commercial et financier Transnational des universités de Strasbourg en France, Tiburg au Pays Bas, Deusto en Espagne, d’un diplôme d’Études Approfondies en Droit de l’Université de Yaoundé II à Soa. Elle est par ailleurs enseignante à l’École Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM).

18 – Acha-Morfaw Diane : PCA de l’Agence de Promotion des Investissements (API)

Avocate de formation, Diana Acha Morfaw est diplômée de la London City University Business School et de la Nigeria Law School. En 1982, elle intègre le barreau des avocats du Nigeria avant de revenir au Cameroun en 1986 intégré le barreau des avocats du Cameroun. La co-fondatrice de l’Association des femmes juristes du Cameroun est une participante active du forum des affaires du Commonwealth. Sur le plan international, elle est membre et consultante dans de nombreuses associations et organismes. On peut par exemple citer la Banque Mondiale, la Société internationale de la défense sociale ou encore l’Association pour l’unification du droit en Afrique. En octobre 2001, elle est nommée vice-présidente de l’ONEL. Elle restera à ce poste jusqu’à la dissolution de l’ONEL en 2008. Le 22 janvier 2010, elle est nommée au poste de Présidente du Conseil d’Administration de l’API.

19 – Pr Justine DIFFO : PCA de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART)

Pr DIFFO est enseignante à l’université de Yaoundé II, ancienne directrice au ministère de la communication avant sa nomination comme PCA à l’Agence de Régulation des Télécom. Elle s’est illustrée par son combat pour l’accession des femmes aux sphères de décision politique au Cameroun au travers de son ONG « more women in politics ».

 

 

Son statut d’enseignante justifie qu’elle dispense des cours dans diverses institutions de référence tant au Cameroun qu’à l’extérieur. On peut compter l’Université de Yaoundé II, l’Ecole Internationale des Forces et de Sécurité (EIFORCES), l’Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ESURMA) à Porto Novo au Bénin, l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC). Elle est également personne ressource du réseau des chercheurs de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), du Comité pluri acteurs de la validation du Rapport sur les droits de l’Homme au Cameroun au ministère de la justice, consultante au Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique en Droits de l’Homme et justice transitionnelle. Elle est auteure de plusieurs œuvres, qui font d’elle le Professeur de renom qu’elle est aujourd’hui.

20 – Annie Noelle BAHOUNOUI : Présidente du Tribunal Criminel Spécial (TCS)

Originaire de Ndikinimeki, dans la région du Centre, elle fait ses études de droit à l’Université Paris Malakoff et y obtient un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées en Droit. Plus tard, elle intègre l’ENAM et en ressort en 1990. Réputée rigoureuse et intègre la magistrate est devenue célèbre en 2014, en appliquant la loi qui envoie un Ministre d’Etat en fonction à la prison de Kodengui. Elle occupe depuis le 10 août 2020, le poste de Présidente du Tribunal criminel spécial.

21 – DJESSI Aleine NDINE : Procureur de la République de la Région de l’Est

Originaire de la région de l’Est, les Droits des femmes et des enfants n’ont plus de secret pour elle. Magistrate hors hiérarchie, ancienne Vice-Présidente du Tribunal Criminel Spécial, Vice -Présidente de l’Ecole Politique et Citoyenne de Yaoundé, ancienne membre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés, ANCIENNE Vice-Présidente de l’Association Camerounaise pour le Bien-Etre Familial (CAMANAFAW), et plus important, ancienne Présidente Nationale de l’Association Camerounaise des Femmes Juristes (ACAFEJ).

Après son baccalauréat A4 Espagnol obtenu en 1979 au lycée Joss de Douala, elle poursuit ses études en France où elle commence des études de Droit à l’université de Paris II ASSAS. C’est ainsi qu’elle obtient un DEUG en Droit en 1983, une Licence en droit privé en 1984 et enfin une Maitrise en Droit Privé, mention Carrières judiciaires en 1985 dans la même Université. Elle obtient ensuite un DESS en droit notarial à l’Université de Paris I- Panthéon-Sorbonne en 1986. En 1987, elle décide de revenir au Cameroun et réussit son concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM). Elle obtient en 1989 le Diplôme de Magistrat, major de sa promotion. Elle a commencé sa carrière comme Substitut du Procureur de la République, ensuite nommée dans les services centraux du Ministère de la Justice au poste de Chef de Service des Droits moderne et traditionnel. Par la suite, elle est Chargé d’Etudes Assistant à la Sous-Direction de la Législation Pénale, Sous-Directeur de l’Action Pénale, Vice-Présidente de la Cour d’Appel du Centre à Yaoundé. C’est de ce poste qu’elle partira pour le Tribunal Criminel Spécial en 2014. Elle est nommée Procureur de la République pour la Région de l’Est en 2020.

 

 

22 – OYONO THOM Céline : Commissaire Divisionnaire

Directeur Général adjoint de l’EIFORCES et première secrétaire exécutive de l’Association africaine de formateurs au maintien de la paix (APSTA), La docteure en sciences politiques cumule donc 02 deux postes. À sa sortie de l’École Nationale Supérieure de Police, elle est nommée un an après comme Chargé d’études assistant à la cellule juridique et chargée d’études au cabinet du secrétaire d’Etat à la sécurité intérieure.

En 1988, elle est nommée Chef du département des affaires générales et commerciales de la MAETUR. Quelques années après, elle regagne la Délégation Générale à la Sureté Nationale comme Sous-Directeur des œuvres sociales ; fonction qu’elle cumulera avec le poste d’Inspecteur générale chargé u patrimoine mobilier et immobilier de la Sureté Nationale. Promue Commissaire de police principale et Commissaire divisionnaire plus tard.

23 – TSAFACK Berthe : Ancienne directrice de la solde (MINFI)

Coordonnatrice du secrétariat technique d’appui dédié à l’exécution du Contrat de désendettement et développement (Stade C2D). Elle a été Administrateur civil en service au Ministère des finances ou elle y a été entre autres Directeur de la Solde, conseiller technique auprès du Ministre avant d’occuper le poste de coordonnatrice.

24 – Adèle MBALLA ATANGANA : Journaliste à la CRTV

Originaire du département de la Haute-Sanaga, région du Centre, elle est une icône de l’univers médiatique camerounais. Elle obtient une bourse d’étude pour l’École de journalisme de Lille en France, mais se trouve dans l’obligation de faire une formation de deux ans à Paris, car l’université n’admet que des étudiants ayant un Bac+2. Elle intègre la CRTV en janvier 1990.

25 – Pr Marie Thérèse UM NGOUEM : Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Dschang

Première femme agrégée des Sciences de gestion en Afrique, le Professeur Titulaire des Université Um Marie Thérèse est Doyen de la faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Dschang après avoir occupé ce poste pendant plus de 10 ans à l’université de Douala. Cette experte en question de financement des entreprises a un parcours qui allie secteur privé et secteur public. Elle est auteure de plusieurs publications scientifiques.

26 – Pr ATANGANA MALONGUE Thérèse : Membre de la Commission des droits de l’homme

Agrégée des universités, enseignante à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Yaoundé II, le Pr Atangana Malongue thérèse soutient sa thèse en 2001 à l’université de Lyon 3 sur le thème « La protection de la personne de l’enfant : étude du droit positif camerounais à la lumière de la Convention Internationale sur les Droits de l’Enfant”. Cette spécialiste est membre de la Commission des droits de l’homme et directrice du centre de recherche CERDEPS à l’Université de Yaoundé II à Soa ; experte du droit de la famille ; Consultante internationale et auteure de plusieurs publications scientifiques.

 

 

27 -Pr ONGOLO ZOGO : Conseiller technique au ministère du transport

Agrégée des Sciences économiques et experte en questions de transport, elle est Membre de la commission de suivi et de recette techniques du Plan de Déplacements Urbains de Yaoundé à la Communauté urbaine. Elle est Conseillère technique n°1 auprès du Ministre des transports du fait de son statut d’économiste des transports. Elle travaille dans ce ministère depuis plus de 10 ans.

28 – Pr Moungou Mbenda Sabine Patricia : Vice/Doyen à la FSEG Université de Yaoundé II

Agrégée des Sciences de Gestion, cette jeune et dynamique femme assume depuis 2018 les fonctions de Vice Doyen en charge de la programmation et du suivi des activités académiques de la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’université de Yaoundé 2 au Cameroun. Après son doctorat en management stratégique à l’université de Nantes en France et quelques travaux de recherche autour de l’entreprise africaine, elle a été professeur-consultant, chef de de l’unité en charge de la Formation Supérieure et responsable du Master Professionnel en Management Public (MP2) à l’Institut Supérieur de Management Public au Cameroun, de 1999 à 2016.

Dans ce cadre elle a piloté plusieurs mandats de conseil et d’accompagnement des organisations exerçant dans la sphère publique et privée. Elle est auteure de plusieurs publications scientifiques.

29 – Pr Nadine Machikou : Conseiller technique (Université de Yaoundé II)

Agrégée et Professeure titulaire des Universités, enseignante à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Yaoundé Il-Soa. Elle est également enseignante invitée à l’Université de Paris Dauphine et l’Académie diplomatique du Vietnam. Elle a été présidente de Jury 19e concours d’agrégation Cames 2019 section sciences politiques. Elle a été par ailleurs Conseiller technique et Directeur de la formation supérieure et de la Recherche à l’ISMP. Elle est Présidente de la Cellule de lutte contre la corruption de la CRTV et membre du Conseil National de la Communication. Elle est auteure de plusieurs publications scientifiques.

30 – Dr Elomo Ntonga Lisette : Conseillère Régionale pour la Région du Centre

C’est en 1972 que débute sa carrière universitaire. Elle est titulaire d’une licence en droit, d’un Master’s Degree, l’équivalent d’un troisième cycle universitaire et qui donnait accès à un doctorat d’Etat. Cette spécialiste en droit a deux champs de recherche prioritaires : le droit des personnes et de la famille et le droit judiciaire privé. Elle a assumé plusieurs postes de responsabilité : elle a dirigé l’IRIC de 1993 à 1999 après avoir été Secrétaire Générale dans cette institution. Elle a été secrétaire Générale de l’Université de Yaoundé II et du parlement panafricain. L’université camerounaise lui doit plusieurs initiatives. Elle y a contribué à accroître l’offre de formation. Par ailleurs, elle a été membre de la commission de réforme du code civil camerounais. De juin 1995 à juin 1998, elle a été Vice-Présidente du Comité Exécutif du Conseil pour le développement de la recherche en Sciences Sociales (CODESRIA). Elle s’est également illustrée dans le management sportif : de 1988 à 1991, elle fut Présidente de la Commission Nationale de Basket Ball féminin.

Elle est auteure de plusieurs publications scientifiques dans l’encyclopédie juridique de l’Afrique et dans la revue camerounaise de droit Juridis-Infos.

 

 

 

31 – Marie Thérèse Patricia BISSA ENAMA : Secrétaire Générale de l’Université de Yaoundé II à Soa

Elle est professeure titulaire des universités. Enseignante de littérature française et de littérature comparée au Département des Lettres Modernes Française de l’Université de Yaoundé I. Auteure de plusieurs ouvrages dont : Le secret de famille dans le romain contemporain, paru en 2016. Elle a occupé les fonctions de Chef de cellule de la coopération au Ministère de l’Enseignement supérieur, de Vice-doyen en charge de la scolarité et du suivi des étudiants à la Faculté des sciences de l’Education et Vice-doyen en charge de la Programmation et des Affaires académiques à la Faculté des Arts Lettres et Sciences humaines de l’Université de Yaoundé I. En 2015, elle est appelée à servir le parlement panafricain, en qualité de Directeur de cabinet du président de ladite institution, à Midrand, en Afrique du Sud. Elle a occupé de 2018 à 2020 la fonction de Directeur de l’Institut Supérieur des Sciences, Arts et Métiers (ISSAM). Elle est, depuis 2020 la Secrétaire Générale de l’Université de Yaoundé II.

32 – Mélanie Bell : PCA de la CENAME

Chef d’entreprise dans les domaines des transports aérien, maritime et du transit, cette opératrice économique est membre du GICAM. Elle a siégé au Conseil d’Administration de  cette institution jusqu’en 2019, en tant que représentante du Syndicat des commissionnaires agréés en douane et des transitaires du Cameroun, dont elle était vice-présidente. Marie Mélanie Bell est également membre du conseil d’administration du Conseil national des Chargeurs du Cameroun (Cncc), où elle siège pour le compte du Gicam. Femme politique et militante du RDPC, elle a été sénateur suppléant du Littoral pendant la mandature de 2013 à 2018. Elle est, depuis 2020 PCA de la CENAME.

33 – NDANGA Françoise épse. ANGOUING : Conseillère Régionale pour la Région de l’Est.

Elle va opter pour l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé ou elle sort enseignante, PLEG. Après 13 ans d’enseignement dans les lycées de Garoua, Douala, Dschang, Nkongsamba et Bafoussam, elle sera promue Inspecteur Provincial de Pédagogie pour le ‘’Bilinguisme’’ dans les Régions du Littoral en 2001 et de l’Ouest en 2003.

Elle est nommée comme Attachée dans les Services du Premier Ministre en 2005. En 2011, elle est désignée Vice-présidente communale pour la campagne d’inscription sur les listes électorales et l’élection Présidentielle. Résolue à fixer le cap de son engagement politique, elle se présente comme tête de liste de la section RDPC aux élections internes du parti au cours des opérations de renouvellement des organes de base dans la section Kadey Nord et en sort victorieuse en décembre 2015, 04 mois après sa nomination comme Inspecteur Général au MINPROFF. Elle est actuellement Conseillère régionale pour le compte de la Région de l’Est.

Par ailleurs, en marge des activités professionnelles et socio politiques elle s’adonne à l’écriture essayiste et produit de nombreux articles sur la condition de la femme.

 

 

34 – Ekotto Minkouna Andrée Caroline ép. Mebande Bate : DG Centre national d’études et d’expérimentation du machinisme agricole (CENEEMA)

Elle est ingénieure agroéconomiste, spécialisée en gestion des politiques économiques. Avant sa nomination au poste de Directeur Général du CENEEMA, elle occupait la fonction de directeur des organisations professionnelles agricoles et de l’appui aux exploitations professionnelles agricoles au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader).

35 – Marthe Angéline MINJA : Directeur Général Agence de Promotion des Investissements (API)

En 1983, Marthe Angéline MINJA est recrutée dans la fonction publique camerounaise à la suite d’un recrutement spécial de 1500 jeunes diplômés de l’enseignement supérieur. Titulaire d’une maîtrise en science de gestion et d’un diplôme d’école de commerce successivement obtenu à l’université de Paris 1 Panthéon – Sorbonne et à l’école de commerce de Neuilly-sur-Seine, cette brave dame fait le choix de rentrer servir son pays. Elle va passer près de deux décennies au ministère de l’industrie gravissant presque tous les échelons avant d’être nommée en 2002 Secrétaire Générale au Ministère du Tourisme. Depuis 2010, elle est à la tête de l’API. Pendant 10 ans, elle a été, au niveau international, présidente de l’association des Agences de promotion des Investissements (AMAPI / WAIPA).

36 – Bernadette Clara Alvine AYO MBARGA : Directeur Général du BUCREP

Elle est religieuse dans la congrégation des Sœurs servantes de Marie de Douala (archidiocèse de Douala-Cameroun). Après des études en sciences religieuses puis en philosophie et théologie, elle se spécialise en théologie missionnaire et obtient une licence et un doctorat en missiologie à l’Université pontificale Urbaniana de Rome. Elle est auteure du livre « La mission de la femme dans le processus de la réconciliation ».

37 -Dr Rose Abondo Ngono Mballa : DG de LANACOME

Elle est Chef du département de pharmacologie et de médecine traditionnelle de la Faculté de médecine et de sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I. Dr Rose Ngono Mballa a été au Ministère de la Santé Publique, tour à tour : Directeur de la Pharmacie et du Médicament (1995-1998), Conseiller Temporaire OMS/AFRO (1999-2001), Fonctionnaire Technique au Bureau Pays de l’OMS (2002-2011), Inspecteur de Santé Publique (2013-2015) et Directeur Général de LANACOME depuis Fin 2015. Elle est auteure de plusieurs publications scientifiques.

38 – Véronique Manzoua MOAMPEA : DG Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers

Elle est originaire de la région du Sud, titulaire d’une licence en Sciences économiques, option gestion des entreprises, de l’ex-université de Yaoundé et d’un MBA en administration des entreprises, obtenu à l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). Elle intègre la CSPH ou elle occupe successivement les postes de chef de bureau de la comptabilité d’exploitation (Janvier 2006-Décembre 2007), chef de bureau des prix (décembre 2006-décembre 2013), chef de service de l’Exploitation pétrolière (décembre 2013-décembre 2017). Avant sa nomination comme DG de la SCDP elle occupait les fonctions de DGA de la CSPH.

 

 

39 – Dr Judith Yay Sunday, ép. Achidi : Directeur Général CAMTEL

Elle est à la tête de l’entreprise publique de télécommunications Camtel depuis le 14 décembre 2018. Originaire du département du Moungo, elle totalise elle plus de 25 ans de service dans les télécommunications. Elle est titulaire d’une licence en sciences économiques de l’Université du Québec à Montréal au Canada obtenue en 1991 ; d’un DESS en banque et finances internationales obtenu à l’IRIC et d’un doctorat obtenu en 2015 à l’Université de Yaoundé II.

En avril 1994, elle intègre Intelcam et sera témoin de sa transition vers Camtel en 1998. Avant d’en prendre la tête, elle y a occupé de nombreux postes de responsabilités. Elle a également assumé des responsabilités dans de nombreuses organisations à l’international.

40 – Pr NKAMBA Léontine : DGA de l’école des postes et des Technologies de l’Information et de la Communication (SUP’PTIC)

Leontine Nkamba a obtenu son doctorat en mathématiques à l’Université de Lorraine (France) et à l’Université de Gaston Berger (Sénégal). Ses domaines de recherche sont les mathématiques appliquées, le calcul scientifique et la modélisation mathématique des maladies infectieuses. Elle est actuellement Directrice adjointe de l’École nationale supérieure des postes, télécommunications et technologies de l’information et de la communication (SUP’PTIC) et maître de conférences à l’Université de Yaoundé I. Pr Nkamba a obtenu un stage de recherchedans le cadre du programme Science by Woman promu par la Fondation Women for Africa en collaboration avec la Diputacion Foral de Bizkaia. Cette recherche sera menée dans la chaire de mathématiques computationnelles de la Fondation Deustotech-Deusto au cours de l’année 2018. Elle est auteure de plusieurs publications scientifiques.

41 – Aminatou AHIDJO : PCA palais des congrès

Elle est juriste, politologue et fait dans la communication politique. Elle est depuis le 29 juin 2016 nommée présidente du Conseil d’Administration du Palais des congrès de Yaoundé.

De 1975 à 1995, elle est diplômée de l’institut des hautes études internationales et relations internationales de Paris, de l’Université catholique de Fribourg Suisse où elle obtient un DEUG en sociologie et une maîtrise en droit. En 1999, suite à une collaboration avec le quotidien Le soleil, elle crée l’agence de communication Abacom qui deviendra plus tard Chrysalide. Elle réalise ensuite un projet touristique nommé les perles de corail et le jardin des perles de corail.

42 – Louise MUSONGUE : DGA du Palais des Congrès

Mme MUSONGE née Louise ETONDE LUMA a été nommée Directeur Général Adjoint du Palais des Congrès le 17 Novembre 2016 par un Arrêté Présidentiel. Professeur des lycées d’Enseignement Général, elle était avant cela, Chargé d’Etudes Assistant N°1 à la cellule des relations avec les partenaires institutionnels et la société civile dans les Services du Contrôle Supérieur de l’Etat (CONSUPE). Député suppléant dans le Fako (sud-ouest), Mme Louise MUSONGE est à la tête de plusieurs Associations féminines.

 

 

43 – Paule ASSOUMOU KOKI : DG CCAA

Mme Paule Assoumou Koki est Directrice Générale de L’Autorité Aéronautique du Cameroun (CCAA : Cameroon Civil Aviation Authority) depuis 2015. Elle est ingénieure de l’aviation civile, diplômée de l’École nationale de l’aviation civile (ENAC) de Toulouse, en France, en 1988. Pendant son séjour en France, elle a également suivi une formation de pilote privé et obtenu sa licence de pilote privé. Elle est retournée au Cameroun en 1989 pour rejoindre la direction de l’aviation civile au sein du ministère des transports où elle a occupé avec succès les fonctions d’officier et de chef adjoint de l’unité de transport aérien. Par la suite, elle a été nommée chef du département de la navigation aérienne à l’ASECNA, le fournisseur de services de navigation aérienne dans 17 États d’Afrique. Dans le cadre de cette affectation, elle a géré la fourniture de services de navigation aérienne et d’aérodrome dans tous les grands aéroports du Cameroun.

Entre 1996 et 2008, elle a travaillé avec les Nations Unies dans différents lieux et à différents titres. Après une expérience de travail enrichissante au sein d’organisations internationales, elle est retournée au Cameroun pour mettre sur pied la première école de formation agréée (OFA) au Cameroun en sa qualité de responsable de la formation. Dans l’intervalle, elle a suivi une formation d’inspecteur des opérations aériennes. En 2012, Madame KOKI a rejoint l’Autorité de l’Aviation Civile du Cameroun en tant que Directeur de la Sécurité Aérienne.

Du poste de directeur de la sécurité aérienne, elle a été promue au poste de directeur général en décembre 2015, poste qu’elle occupe encore aujourd’hui.

Madame Koki a été vice-présidente de deux réunions du groupe régional de planification et de mise en œuvre de l’AFI (APIRG) en 2013 et 2014. Lors de la 39e session de l’Assemblée de l’OACI tenue en 2016, elle a été élue vice-présidente de la Commission technique. Elle a également été membre du Groupe de gestion de la sécurité de l’OACI.

44 – Pr Dorothy NJEUMA : Universitaire et femme politique

Pr Dorothy Njeuma spécialiste de Génétique et physiologie cellulaire est la première femme camerounaise à recevoir l’African Scolarship Program of American Universities (ASPAU), en 1962, après un concours très sélectif. Au cours de sa carrière, Dorothy Njeuma a occupé plusieurs postes de responsabilité qui en ont fait une femme publique : Vice-Ministre de l’Education Nationale de 1975 à 1985 ; Conseiller Technique auprès du Ministre de la Recherche Scientifique et Technique de 1986 à 1988 ; Directeur Général du Centre Universitaire de Buea de 1988 à 1993 ; Première Vice-Chancelier de l’Université de Buea de 1993 à 2005 ; Vice-présidente de l’Association des Universités Africaines (AUU) de 2002 à 2005 ; Membre du Forum africain des Femmes éducatrices (FAWE) ; Membre de l’organisation des femmes du tiers monde pour la science ; Membre du conseil Universitaire des Nations unies de 2002 à 2007 ; Membre du NEPAD mai 20031à 2009 ; Recteur de l’Université de Yaoundé I de 2005 à 2008. Elle est auteure de plusieurs publications scientifiques.

45 – Pr Nkuo Theresa Akenji : Recteur de l’Université de Bamenda

She was formerly Deputy Vice Chancellor in charge of Internal Control and Evaluation in the University of Buea. Calm, soft-spoken, extremely reserved and scientifically alert. This sums up Prof. Nkuo Theresa epouse Akenji, the new Vice Chancellor of the University of Bamenda (UBa). With the Presidential decree of November 27, 2015, a new chapter has opened at the University of Bamenda with Prof. Nkuo Theresa Akenji rising to the helm of the institution, fondly referred to by stakeholders as “the University of the future. Prof Nkuo Theresa relocates to the University of Bamenda from the University of Buea where she was Deputy Vice Chancellor in charge of Internal Control and Evaluation. Born in Wombong, Boyo Division in the North West Region, she is married in Mezam Division, in the same region. Prof Nkuo Theresa is a product of Our Lady of Lourdes College, Mankon-Bamenda, Saint Mary of Woods College, Indiana, the State University of New York and the School of Tropical Medicine, Louisiana State University – all in the USA – where she received a PhD in Parasitology and Immunology.

 

 

 

46 -Prof UPHIE CHINJE, épouse Melo : Recteur de l’université de Ngaoundéré

Professeur de Chimie Inorganique à l’Université de Yaoundé I, Florence Uphié Chinje est membre associée de l’Académie de Sciences du Cameroun qui compte 90 académiciens dont 10 académiciennes. Major de sa promotion de maitrise à l’UYI, elle s’est envolée pour l’Angleterre où elle a obtenu un PhD en Ingénierie Métallurgique. En 1999, elle est nommée Directrice Générale de la Mission de Promotion des Matériaux Locaux (MIPROMALO), organisme placé sous tutelle du Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation. Elle apporte également son soutien au développement des compétences féminines, à travers son centre Creative Women’s. Cette dame est ainsi dépositaire d’une riche expérience dans la gestion des établissements publics administratifs et l’Université en plus d’etre auteure de plusieurs publications scientifiques.

47 – Pr Jacqueline ZE MINKANDE : Doyen de la Faculté de Médicine et des Sciences Biomédicales

Doyen de la Faculté de médecine, elle fait également parti du département d’Anesthésie et Réanimation en plus d’être Présidente de la conférence africaine de Doyens de facultés de médecine d’expression française (CADMEF). Elle a été Vice-Doyen chargé de la Programmation et du Suivi des Activités Académiques dans le même Etablissement. Elle est auteure de plusieurs publications scientifiques.

48 – Rose Angéline NGA : Colonel Médecin

Première femme colonel de l’armée camerounaise depuis 1er janvier 2001. Elle est médecin colonel, première femme directrice de la santé militaire et première femme chef de la première région de santé militaire du Cameroun. Elle suit des études universitaires au Centre universitaire des sciences et de la santé (CUSS) de Yaoundé, aujourd’hui Faculté de médecine et des sciences biomédicales où elle sort nantie d’un doctorat en médecine. Le 17 janvier 1985, elle est admise pour une formation d’officier à l’EMIA (l’École Militaire Inter-armée) de Yaoundé où elle sort parmi les trois premières de la promotion intitulée Martin-Paul Samba. Après plusieurs années passées dans l’administration au ministère de la défense comme chargée d’études6, elle continue ses études à l’Université de Bordeaux d’où elle devient en 1994, pédiatre spécialisée en urgence et réanimation infantile et néonatale. En 1997, elle est chef de service de pédiatrie à l’hôpital militaire de Yaoundé et promue lieutenant-colonel. Le 01 janvier 2001, elle est nommée par décret présidentiel colonel et plus tard en octobre de la même année, médecin-chef de l’hôpital militaire de Garoua et chef de la troisième région de santé militaire. En 2009, elle prend les commandes de la première région de la santé militaire à Yaoundé.

 

 

DES FEMMES POLITIQUES

49 – Laure Pauline FOTSO : Femme Politique Camerounaise

Laure-Pauline Fotso l’une des premières mathématiciennes du Cameroun. En 1981, elle enseigne l’informatique à l’université de Yaoundé I. Elle devient vice-doyen de la faculté des sciences. Depuis janvier 2009, elle est vice-recteur à l’université de Dschang. Première doyenne d’une faculté universitaire au Cameroun, elle initie le centre de calcul de l’université de Yaoundé. Membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, elle est députée à l’Assemblée nationale du Cameroun depuis 2013. Laure Fotso est l’auteure de plusieurs livres et d’articles scientifiques.

50 – Youssouf Adjidja Alim : Femme politique, Ancien Ministre

Elle a été Ministre de l’éducation de Base de 2009 à 2019. Elle est inspecteur des affaires sociales diplômée de l’ENAM. Elle débute sa carrière professionnelle au service de la maternité de l’hôpital de Garoua. Elle devient plus tard directrice de la Maison de la femme de Garoua. Elle est membre du RDPC. Elle devient députée à l’Assemblée nationale du Cameroun pour la circonscription issue du département de la Benoué – Est.

51 – Hermine Patricia Tomaïno NDAM NJOYA : Femme politique camerounaise

Elle est une femme politique, entrepreneure et auteure camerounaise. Elle est à la tête d’une entreprise caféière et occupe depuis 2016 le poste de présidente de l’association des femmes camerounaises dans le café (AFECC).

Elle est élue députée à l’Assemblée nationale pour le Noun au terme des élections législatives de 2007. Elle occupe depuis le début de la législature en cours le poste de secrétaire dans la commission des lois constitutionnelles, des droits de l’homme et des libertés, de la justice, de la législation et du règlement, de l’administration à l’assemblée nationale du Cameroun. Elle est aussi le porte-parole des députés de l’UDC à l’assemblée nationale.

En 1990, elle obtient une licence en droit la faculté de Droit et des Sciences économiques de l’université de Yaoundé, et une maîtrise en droit public en 1992.

Patricia Ndam Njoya est spécialiste en formation des organisations et a coordonné plusieurs programmes et projets parmi lesquels la Task Force VIH/SIDA et enfants à la World Conference of Religions for Peace/Hope for African Children Initiative et le programme PACDDU, de la coopération Cameroun–Union européenne.

52 – Edith Kahbang Walla : Chef d’entreprise et femme politique

Présidente du parti politique Cameroon People’s Party (CCP) dont elle prend la direction le 23 octobre 2010. Ce parti est créé par le Dr Tita Fon Samuel enseignant de théologie et de sciences politiques. Edith Kah Walla est un et transfuge du SDF (1990- 2010). Elle a occupé le 6ième rang lors de l’élection présidentielle du 9 octobre 2011.Après son baccalauréat, elle poursuivra ses études Universitaires aux USA et obtiendra une licence en Zoologie, un master en business administration et un doctorat de troisième cycle en management à la Howard University, Washington DC. En 1995 elle crée son cabinet « Stratégie » spécialisé dans le renforcement des capacités organisationnelles et la promotion du marketing et du management des entreprises. En 2007, elle est citée par la Banque Mondiale comme l’une des 07 femmes chefs d’entreprise œuvrant pour la réforme de l’environnement des affaires en Afrique. En 2009, elle est reconnue par la Fondation Clinton pour sa contribution à l’amélioration du milieu des affaires grâce à un projet qu’elle a conduit au sein du plus grand marché de vivres en Afrique (le marché de Sandaga au Sénégal). Elle est citée par le magazine Newsweek comme l’une des 150 personnes qui font bouger la planète. Le magazine New African la reconnait comme l’une des 100 personnalités les plus influentes en Afrique.

 

 

 

 

53 – Nicole OKALA Bilaï : Femme politique camerounaise

Elle est titulaire d’un Bafa de Ludothécaire, lui permettant d’animer un centre de loisirs pour enfants. Elle a également un diplôme de l’Institut des langues occidentales obtenu en 1996, et un diplôme de l’IFOCOP de Paris en 2004. De 1976 à 1994, elle occupe la fonction de directrice de société, puis de consultante commerciale à Paris. Elle est actrice pour « La brûlure » d’Urbain Noukouma et « Notre fille ne se mariera pas » de Daniel Kamwa dont elle a le rôle principal en 1980. Par ailleurs, elle exerce en tant que délégué médicale au groupement des pharmaciens du Cameroun, Elle est également représentante de deux grands laboratoires français. Après la rencontre avec son mari en 1977, elle se reconvertit dans la restauration à Douala.

Elle est également membre fondatrice du GFAC. Dès 1985, elle entre au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Six ans plus tard, elle démissionne de ce parti et crée l’Union sociale camerounaise (USC), qui fusionne avec l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDP, majorité). Elle quitte l’UNDP pour revenir au RDPC, qui la fait élire en 2007 maire de Mbangassina et députée suppléante. Depuis le 29 avril 2013, elle est sénatrice et suite à sa prise de fonction, elle accède au poste de vice-présidente de la Commission de l’éducation, de la formation professionnelle et de la jeunesse.

54 – Marlyse Douala Bell, princesse douala : Ancien député

Socio économiste de formation, elle préside le centre d’art contemporain Doua l’Art, qu’elle a fondé, en 1991 avec son mari Didier Schaub. Elle fait des études universitaires en économie du développement à Paris. Au Cameroun, de 1988 à 1993, elle occupe le poste de déléguée puis de directrice exécutive pour la région de l’Afrique centrale au sein de l’association pour la promotion des initiatives communautaires africaines (APICA), organisation non-gouvernementale basée à Douala. Par ailleurs, de 1990 à 1991, elle documente et analyse les négociations entre la population locale, les fondateurs et les opérateurs publics pour le développement urbain de Douala, en coopération avec l’APICA, l’association française des volontaires du progrès et le groupe de recherches et d’échanges technologiques. Depuis 1994, elle collabore, en tant qu’expert international, dans le développement urbain et rural, avec le soutien de plusieurs organisations internationales et organismes gouvernementaux, comprenant le monde bancaire, la Commission européenne et certaines administrations politiques régionales européennes.

55 – Alice Sadjo : Femme politique, leader d’opinion

De 2015 à 2020, elle occupe la fonction de présidente nationale de l’Alliance des Forces Progressistes, d’où elle démissionne publiquement le 28 janvier 2020. Leader d’opinion au Cameroun, elle se démarque à plusieurs reprises par ses grandes prises de position. Elle est l’ancienne Secrétaire Générale de la Plateforme pour la Nouvelle République.

DES FEMMES DU SECTEUR PRIVÉ

56 – Vera SONGWE : Economiste camerounaise

Elle est actuellement secrétaire exécutive de la Commission Économique pour l’Afrique. En 2013. Le magazine Forbes la classe parmi les « 20 jeunes femmes les plus puissantes d’Afrique ».

Elle entre à la Banque mondiale en 1998 comme jeune cadre au Département de la Région Asie de l’Est et Pacifique. En 2007, elle devient conseillère de la nouvelle directrice générale de l’institution, Ngozi Okonjo-Iweala. Puis en 2011, elle est nommée directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie. En 2016, elle prend de nouvelles responsabilités avec la direction du bureau Afrique de l’Ouest et Afrique centrale (soit 23 pays) de la Société financière internationale, une filiale de la Banque mondiale chargée du privé. Le 3 août 2017, elle occupe les fonctions de secrétaire exécutive de la Commission Économique pour l’Afrique (CEA) des Nations-Unies.

 

 

57 -Elisabeth Medou BADANG : Dirigeante d’entreprise

Elle est depuis bientôt deux ans, la directrice zone et porte-parole d’Orange pour la zone Moyen-Orient et Afrique. Pendant 5 ans, elle a été la première femme et la première camerounaise à occuper la direction générale d’Orange Cameroun.

En 1999, Elisabeth quitte Propharm pour rejoindre la Société Camerounaise de Mobiles (SCM) en tant que Directrice Administrative et Financière ; SCM qui deviendra plus tard Orange Cameroun.

Elisabeth Medou gravira les échelons dans ce groupe de téléphonie mobile et sera la première camerounaise à faire partie du comité de direction de cette filiale de France Télécom. En 2004, elle est nommée Directrice Générale Adjointe d’Orange Cameroun et au regard des compétences dont elle fait montre, elle est nommée en 2009 Chief Executive Officer (CEO) à Orange Botswana afin d’y apporter son expertise et sa dextérité. Au cours de son mandat dans cette filiale en Afrique Australe, elle obtient plusieurs prix pour son management efficace ; en outre celui de « Meilleure opérateur de l’Afrique Australe en 2012 et meilleure solution Mobil Money » en 2012. Le 2 décembre 2013, elle remplace officiellement à la tête de l’entreprise de télécommunication le Français Jean Bardet, devenant ainsi la toute première femme et aussi la toute première africaine à occuper ce poste au Cameroun.

Le 10 février 2018, elle quitte la direction d’Orange Cameroun pour se diriger vers le comité de direction d’Orange MEA en tant que de Directrice de Zone et porte-parole d’Orange MEA.

58 – Françoise Puene : femme d’affaires

Originaire du Haut Nkam, dans la région de l’Ouest, sa carrière débute en 1986, lorsqu’elle est admise au concours des infirmières brevetées de Bafoussam. Elle associe ce travail à une activité ponctuelle de commerce. Elle délaissera sa profession d’infirmière pour s’adonner complètement à sa passion, le commerce. Au fil des années et malgré l’adversité elle connait une ascension fulgurante dans le monde des affaires. De bayam-sellam à entrepreneur, elle est aujourd’hui propriétaire de plusieurs immeubles dont l’Hôtel Franco.

Elle est aussi connue pour ses nombreuses activités caritatives et ses actes de bonne volonté. Elle a créé une association d’aides aux détenus et utilise son expérience, ses moyens et son influence pour venir en aide à de nombreux entrepreneurs, notamment des femmes au Cameroun et en Afrique.

59 – Calixte Beyala : Romancière

Elle est une romancière franco-camerounaise. Elle est aussi l’une des personnalités féminines camerounaises les plus controversées.

C’est à 17 ans qu’elle quitte le Cameroun pour l’occident. Lorsqu’elle émigre en France obtient un baccalauréat G2. Elle poursuit ses études en lettres modernes françaises à l’université Paris 13 Nord, et publie son premier roman.

En 1987, elle publie son premier roman « C’est le soleil qui m’a brûlée ». Calixte obtient en 1994 le grand prix littéraire d’Afrique Noire grâce à son roman « Maman a un amant ». Outre sa carrière d’écrivaine, elle milite auprès de nombreuses associations pour la reconnaissance des minorités, le développement de la francophonie et la lutte contre le sida. Calixthe Beyala a été faite chevalier des Arts et des Lettres.

 

 

 

 

60 – Dénise Epote Durand : Journaliste Internationale

Née à Nkongsamba en 1954, Denise Epote Durand est une Journaliste Franco-Camerounaise. Directrice Afrique pour la chaîne française TV5 Monde. En 2006, elle est élogieusement distinguée par le titre honorifique : ‘’chevalier de l’Ordre national du Mérite français’’. Chevalier de l’Ordre du Mérite national du Sénégal et chevalier du Mérite national du Cameroun. En mars 2009 lors de la ‘’FESPACO’’ elle est élevée par Mr. Philippe Sawadogo (Ministre Burkinabé de la communication, de la culture et du tourisme) au titre d’‘’Officier des arts et des Lettres dans le domaine de la télévision et de la presse écrite’’. Et en 2013, elle a été élevée à la ‘’ Légion d’honneur ‘’ qui est l’une des plus belles distinctions de France. Avant de rejoindre la chaîne TV5, elle a travaillé pour la CRTV.

61 – Alice Kom : Avocate

Alice kom : Née à Poutkak en 1945, Alice Nkom est une Avocate de nationalité Camerounaise. Connue dans le monde pour ses actions de militantisme, elle fut la première femme à intégrer le barreau du Cameroun. Élue personnalité exceptionnelle de l’année 2012 par le New Yorker, Elle fait la Une des médias dans le Monde et continue dans sa lutte.

62 – Henriette Noelle Ekwé : Journaliste et icône de la lutte pour la démocratie

Henriette Ekwè est la seule Africaine lauréate du prix du courage féminin décerné en 2010 par le Département d’Etat Américain en Présence de Michelle Obama.

Née en 1949 à Ambam, Henriette Ekwe poursuit ses études en France. Très tôt, elle s’implique dans la lutte pour la démocratie dans différents mouvements (union nationale des étudiants du Cameroun, l’ANC et la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire. Elle revient au Cameroun en 1983. Son implication dans le mouvement de démocratisation des années 90 au Cameroun est significative. Journaliste Camerounaise. Éditorialiste africaine de talent, elle est connue comme militante des droits de l’Homme. À l’occasion de la Journée de la femme, Henriette Ekwe a reçu, en mars 2010 à Washington le prix du Courage féminin décerné par le département d’État américain (des mains d’Hillary Clinton, la secrétaire d’État américaine) Michelle Obama n’a pas manqué à la photo de famille après la remise du prix.

Son combat n’est pas achevé, elle prend régulièrement position sur des sujets qui engagent la démocratie au Cameroun.

63 – Suzane Kala Lobe : Journaliste

Actuellement membre du Conseil National de la Communication, le parcours de Sueane Kala Lobe est très élogieux : un doctorat en linguistique en 1976, un MBA en management culturel en 1989 et un DEA en science politique en 1997, Suzanne Kala Lobé est journaliste-multimédia, linguiste et manager culturel. Femme de média et de culture, elle dirige sa propre société de production audio-visuelle, EBK Productions. Mme Kala Lobe est connue comme l’une des femmes et journalistes africaines les plus douées de sa génération et les plus influentes. Editorialiste et chroniqueuse à la nouvelle Expression (bihebdomadaire devenu quotidien en 2005), elle est également chargée d’un magazine culturel très connu ‘’Livres noirs et musiques d’Afrique’’, une émission radiophonique culturelle avec une mise en perspective entre l’écriture littéraire d’auteurs africains et l’écriture musicale et d’une autre émission phare ‘’ Polémos’’. Elle est également chroniqueuse à l’émission politique hebdomadaire ‘’ Droit de Réponse’’.

Elle est l’auteur d’une cinquantaine de documentaires sur divers sujets de l’actualité sociale, culturelle, économique, politique et historique du Cameroun. Elle a réalisé une série documentaire sur le thème de l’immigration clandestine avec pour titre ‘’Nous pas Bouger. On reste au pays’’, ainsi qu’un documentaire sur l’histoire de la résistance nationale au Cameroun autour de la problématique du traité germano-camerounais de 1884.

Son militantisme l’a conduit à coordonner la rédaction des droits et libertés au Cameroun et en Afrique. Elle est par ailleurs à l’origine du projet ‘’ Réseau des défenseurs des droits de l’homme en Afrique centrale. En 2010, elle a publié un livre blanc sur les droits de l’homme au Cameroun. Elle a également participé à la rédaction d’un livre collectif sur la prospective en Afrique.

 

 

64 – Adèle KAMTCHOUANG : PDG de TROPIK Industries

Titulaire d’un diplôme d’Etudes Supérieures de Commerce option Marketing, elle a reçu plusieurs récompenses parmi lesquelles : lauréate du Corporate Awards 2016, lauréate de l’International Europe Awards for Quality 2014 à Paris France, Lauréate de l’International Europe Awards for Excellence and Leadership 2015 à Madrid Spain. En 1996, elle obtient son DESC. De 1997-2002, Elle gravit les échelons en occupant des postes tels que Responsable du transit, Responsable de toute la chaine logistique et Directrice Logistique. En 2013 elle passe de Directrice Générale Adjointe à Présidente Directrice Générale et elle rachète l’entreprise.

En 2010, la multinationale décide de se retirer du Cameroun, laisse la gestion de ses marques et vend ses actions à l’équipe dirigeante du comité de direction. Unilever devient le partenaire principal de la nouvelle entreprise. La société change de dénomination et devient « Tropik Industries Cameroun S.A » et Adèle est nommée Directrice Générale Adjointe et membre du comité de direction de la nouvelle structure.

Quand elle arrive à la tête de l’entreprise, elle trouve une structure en plein chaos, dangereusement proche de la faillite. Elle prend le contrôle de la structure et applique des stratégies dont elle seule a le secret. Après des années et des efforts monumentaux, elle réussit à relever Tropik Industries et à faire d’elle l’entreprise prospère qu’elle est aujourd’hui.

 

65 – Laure KENMOGNE : PDG de JURITAX

Depuis 2009, Laure Kenmogne est la propriétaire d’un cabinet de conseil fiscal pour les entreprises (JURITAX) dont le chiffre d’affaires est de plus d’un milliard de francs CFA. En 1997, elle est recrutée à Ernst and Young dans la filiale du Cameroun.

Laure Kenmogne fait ses études primaires et secondaires à l’école Joss et ensuite au lycée joss Douala, elle obtient son BAC en 1990. Elle va en France pour continuer ses études de droit l’Université de Lille, elle en sort avec le diplôme de juriste conseil d’entreprise, spécialisation fiscalité. Ce diplôme lui permet d’avoir deux spécialités : fiscalité et juriste d’affaires. Elle obtient par la suite un DESS en droit des affaires de l’Université de Cergy-Pontoise, un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en droit privé, option droite des affaires obtenu à l’Université de

Lille 2 et une spécialisation en droit des entreprises délivrée par la Fédération Nationale du Droit de l’Entreprise (FNDE). Elle est par la suite recrutée au cabinet Ernst and Young en France en 1997. De 1997 à 2005 elle y gravi tous les paliers dans le domaine de la consultance et est responsable d’un département. Elle démissionne et vend ses parts à Ernst and Young et créé son cabinet de conseil fiscal des entreprises en 2009. Elle offre ses services dans toute la sous-région CEMAC.

 

 

66 – Audrey NGO YETNA CHICOT : PDG MSMI Industrielle

Elle obtient son Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) en comptabilité dans les années 90. Elle suit entre Edéa et Douala un cycle secondaire. Son père décide ensuite de l’envoyer en République Centrafricaine pour y terminer son cycle secondaire. Elle obtient ainsi son Baccalauréat G2 en comptabilité dans ce pays voisin du Cameroun. Après son baccalauréat, elle réalise un stage de 6 mois dans un cabinet comptable. Après cette expérience qu’elle juge insatisfaisante, elle décide de se lancer dans l’entrepreneuriat. C’est ainsi qu’elle multiplie les expériences dans des domaines divers. Elle devient attachée commerciale pour une entreprise. Cette activité lui permet de constater la sous-représentation de la femme dans le domaine industriel. C’est ainsi qu’elle se lance dans l’apprentissage industriel, débutant par l’assemblage et le démontage des pièces.

Elle s’installe avec son époux en France elle en profite pour suivre des formations en fabrication et maintenance industrielles et enfin suit une formation dans une Ecole Industrielle en Angleterre.

Après avoir cumulé de l’expérience, elle revient au Cameroun et crée Multi services et Matériel Industriel (MSMI), une entreprise spécialisée dans la fabrication mécanique, la maintenance industrielle et la mécanosoudure. En 19 années d’existence, MSMI est passée de la petite structure de type familial voire personnel à une entreprise d’envergure qui emploie 52 employés en 2020. Au plan international la MSMI, unique entreprise dans ce secteur au Cameroun et même en Afrique ayant à sa tête une femme, a attiré l’attention des entreprises dans le monde grâce aux échos positifs qui se font entendre.

67 – Reine ESSOBMADJE : PDG Evolving Consulting

Reine ESSOBMADJE est une entrepreneure Camerounaise, experte en TIC.

Après avoir obtenu son baccalauréat à l’âge de 17 ans, elle s’envole pour la France afin de réaliser le rêve de ses parents et devenir médecin, mais par manque d’intérêt, elle se réoriente vers d’autres études. Elle s’inscrit à l’Ecole Centrale d’Electronique de Paris où elle obtient en 2004 un diplôme d’ingénieur en réseaux et Télécommunications. Dans une quête constante de connaissance, elle suit un Executive MBA en business administration à l’Instituto de Empressa (IE), elle suit également un programme d’échange dans une université de Singapour, elle participe à un module 4M (Men ; Money ; Manufacturing ; Management) de l’université de Stanford…

Après avoir travaillé pendant plusieurs années dans des entreprises de conseil en informatique, elle décide en 2009 de créer son cabinet de conseils en informatique et télécommunications. Evolving Consulting couvre aujourd’hui un large éventail de domaines dans le conseil et a déjà fait ses preuves auprès de gros clients nationaux comme internationaux (la Banque Mondiale, l’UIT, les ministères des TIC et le secteur privé en France, Congo, Cameroun, Burundi…).

Reine ESSOBMADJE est aussi la cofondatrice de l’ONG ICT4MDG, dont le but est la promotion et la vulgarisation des TIC au travers des programmes innovants tels que des journées TIC, organisées depuis 2010. Elle milite pour que les jeunes filles s’intéressent un peu plus aux métiers de l’ingénierie en général et aux télécommunications en particulier.

Elle est depuis décembre 2020 la première femme vice-présidente du GICAM.

 

 

 

 

68 – Mireille FOMEKONG : PDG Ascese

Originaire de la région de l’Ouest, cette femme à succès commence sa carrière dans le journalisme. Après l’obtention de son Baccalauréat, elle intègre l’équipe de la seule station de radio de la ville de Douala : Radio Suelaba Fm 105. Elle se dirige plus tard, vers des études de droit, sans pour autant abandonner son métier de journaliste, qui prendra le pas sur sa formation la faculté de droit. Son intérêt pour la radio disparaît peu à peu et fait place à celui pour la presse écrite. Elle poursuit ses activités de journaliste et se fait remarquer alors qu’elle n’a pas encore suivi de formation dans le domaine. Elle n’a pas 20 ans lorsqu’on fait appel à elle, pour la création du journal « Mutations ».

Après une formation de deux ans en France, elle rentre au pays en 1998 et devient cadre journaliste. Elle obtient aussi une licence et une maîtrise en droit. C’est ainsi qu’elle effectue sa transition du journalisme au marketing. Elle est envoyée à Mc Cann Abidjan pour s’y former.

Elle apprend à Abidjan les rouages du métier de marketing et à son retour elle intègre Mc Cann Cameroun comme Concepteur-Rédacteur. Après avoir accumulé de l’expérience dans plusieurs structures, elle estime avoir développé des aptitudes de chef d’entreprise.

En 2004, elle quitte B&C après y avoir occupé le poste de directrice générale adjointe. L’année suivante, elle fonde Ascèse. Le nom de l’agence renvoie délibérément au culte de l’effort, de la discipline, du don de soi et de la recherche de la perfection.

69 – Rebecca ENONCHONG : Entrepreneure

Elle est connue en Afrique pour son travail de promotion de la technologie. Elle est la fondatrice et directrice de AppsTech. Elle a été la lauréate de divers prix auprès d’organisations telles que le Forum Économique Mondial. Forbes la classait parmi les 10 Femmes Tech Fondateurs à observer en Afrique durant l’année 2014.

Durant son adolescence, elle déménage aux États-Unis avec sa famille. Pendant ses études, à partir de l’âge de 15 ans, elle vend en porte-à-porte des abonnements aux journaux. Elle devint manager dans la même entreprise à l’âge de 17 ans. Rebecca Enonchong fréquente l’Université Catholique d’Amérique, où elle obtient un Bachelor of Science degree et aussi une Maîtrise de Science en Économie.

En 1999, elle a fondé la société AppsTech, à Bethesda au Maryland. L’activité d’Appstech consiste à fournir des solutions globales pour les applications d’entreprise. L’entreprise est partenaire Platinum d’Oracle et a des clients dans plus de 40 pays. Elle est primée lors de la Journée de la femme digitale le 17 avril 2019, du Margaret d’honneur, pour son soutien en tant que présidente d’Afrilabs, au développement des start-ups africaines.

70 – Kate Kanyi-Tomedi FOTSO : Femme d’affaires

Originaire du Sud-Ouest, elle est la 20e fortune l’Afrique sub-saharienne francophone et la première femme à figurer dans le top 30 des fortunes noires francophone d’Afrique. Elle est la fondatrice et la dirigeante de Telcar Cocoa (cacao), dont le géant Cargill est coactionnaire et qui est le premier exportateur camerounais de cacao. Elle est à l’initiative de l’académie des coopératives (Coop Academy), avec la Société financière internationale (IFC, filiale de la Banque mondiale). Elle exporte 30 % de sa production chez Cargill.

 

 

71 – Valérie NEIM : Directrice Générale CCPC, CEO BRAZZA TRANSACTIONS

Valérie NEIM a fait ses classes en Angleterre, où elle obtient une licence en gestion et business management à la South Bank University de Londres, avant d’atterrir à la ABSA bank (Santander). Elle officie dans le groupe Siemens en tant que consultante en informatique en charge de gros clients.

Sa volonté de participer au progrès de l’Afrique la mène à la prestigieuse école d’Oxford, où elle passera un MBA en entrepreneuriat. Elle recevra même le prix de l’entrepreneuriat de sa promotion (2007). En 2008, une fois de retour au Cameroun, la jeune femme intègre l’équipe de Jean-Luc Konan, fraîchement nommée directeur général de la banque UBA Afrique, où elle occupe le poste de directrice des grands comptes en 2009.

Elle est actuellement CEO de l’entreprise BRAZZA Transactions.  Elle est une activiste féministe et prend à cœur l’insertion professionnelle des femmes, dans tous les domaines.

72 – Alvine Flora HANDOU CHOUPO : Entrepreneure

Alvine Flore Choupo est la locomotive de deux initiatives inédites en Afrique : Vu Sur et AfriRelay qui sont à la fois des sociétés et des plateformes d’échanges commerciaux entre l’Afrique et le reste du monde. Elles ont respectivement été lancées en 2015 et en 2017.

Partie de Yaoundé pour étudier en Europe, Alvine a décroché tour à tour un diplôme d’ingénieur financier et un MBA en France, puis en Angleterre.

Entre les deux certifications, elle a passé quatre années dans une banque en France. Après une brillante carrière, elle retourne dans son Cameroun natal pour y développer ce dont elle est devenue une pionnière : le commerce en ligne.

73 – Diane Audrey NGAKO : Entrepreneure, DG OMENKART

En mai 2016, le magazine Forbes, l’a classée parmi les 30 jeunes de moins de 30 ans les plus influents du continent africain. Elle a commencé sa carrière en 2012 chez Africa N°1 où elle parlait culture. La même année, elle devient responsable éditoriale de Roots Magazine, un magazine papier dédié à la culture afro-caribéenne, distribué en Île de France et présent en ligne.

En 2014, elle intègre la rédaction du journal Le Monde pour couvrir l’Afrique et sa jeunesse. En 2015, elle intègre l’équipe du Journal télévisé Afrique de TV5 Monde en tant que chroniqueuse. Après 5 années dans le milieu des médias en France, Diane Audrey Ngako décide de rentrer s’installer au Cameroun, son pays d’origine. En 2017, elle a ouvert à plein cœur de la ville, à Akwa son agence qui accompagne des entreprises telles que : Oracle; WorldRemit, Cimencam, Chivas, Ecobank ou encore Société Générale – pour développer leur image sur le continent.

Consciente que c’est par la culture que le continent se structurera, Diane Audrey Ngako a créé une maison d’édition au Cameroun qui a publié un livre de 100 photographies issues du compte Instagram de Visiter l’Afrique, sa plateforme numérique, interactive et collaborative, dédiée au tourisme et à la culture sur le continent africain.

 

 

 

 

74 – Gaëlle ONANA : Journaliste et communicante

Actuellement en fin de formation à l’ENAM, la jeune diplômée obtient son baccalauréat en Sciences économiques et sociales obtenu au sein du Lycée Fustel de Coulanges à Yaoundé (Cameroun) en 2010, elle se tourne vers une formation en Médias, Culture et communication au sein de l’Institut Catholique de Lille où elle valide un DEUG spécialité journalisme. Curieuse et assoiffée de culture générale, elle décide de s’ouvrir à la Science Politique au cours de son année de Licence effectuée à l’Université Versailles Saint Quentin en Yvelines.

Elle obtiendra un Master 1 & 2 en Stratégie et communication des organisations spécialité communication publique et corporate et rédigera deux travaux majeurs dans le cadre de ses études dont un sur le développement participatif au Cameroun et l’autre sur la transformation digitale en entreprise.

Après avoir multiplié les expériences auprès d’entreprises camerounaises et françaises, elle s’installe en septembre 2015 au Cameroun, et y développe sa marque « C’Koment », qui se spécialise dans les médias, la communication et la culture.

75 – Pamela NKENG : CEO ASSI SARL

Après avoir obtenu son baccalauréat C, elle s’envole pour la France afin d’y poursuivre ses études. Elle y obtient un master en génie civil architectural et urbain avec pour spécialité l’ingénierie des projets immobiliers et un autre Master en administration des entreprises. Ces différents diplômes obtenus, Pamela Catherine va faire ses premiers pas dans le monde professionnel en intégrant le PACT MÉTROPOLE A LILLE une société où elle occupe le poste de Chef de projet Rénovation de logements. C’est au sortir de là qu’elle sera propulsée à la tête de l’établissement ASSI sous la marque BAKS à partir d’août 2012, suite au décès de son père. Malgré le scepticisme de certains, 8 ans plus tard, l’entreprise est toujours debout et réalise de bonnes performances.

 

 

 

76 – Naomi DINAMONA : Fondatrice Cleverside Engineering

Après avoir obtenu son GCE A level science, à la Saker Baptist College Limbe, elle poursuit ses études à l’Ecole Nationale Polytechnique de Yaoundé, d’où elle est sortira Ingénieure en Ingénierie électrique. Elle se lance alors dans une grande aventure entrepreneuriale, afin d’apporter des solutions grâce aux nouvelles technologies.

Elle crée grâce à sa start-up, le projet « Clever Home », qui permet une gestion plus aisée de sa consommation électrique et permet un contrôle, même à distance, de son dispositif électrique.

Grâce à ce projet elle remporte le « Prix spécial de la fille digitale » au concours « Startup Innovation Challenge » organisé par Ocean Innovation Center en août 2018.

77 – Aline MBONO : Directrice exécutive du GICAM

Titulaire d’une Maîtrise en Droit des Affaires et d’un DESS en Droit International des Affaires (BAC+5), Mme Mbono est spécialisée en droit du numérique. C’est à ce titre qu’elle a participé la réforme du secteur du numérique au Cameroun. Elle a également développé une expertise significative dans la conduite des missions de conseil et d’audit de conformité.

De décembre 2011 à octobre 2020, Mme Mbono a occupé les fonctions de Chef de la Division des Affaires Juridiques à l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) qu’elle avait rejoint en avril 2009 comme Chargée d’Etudes au sein du Département des Affaires Juridiques. Auparavant, de 1999 à 2009, elle avait a été Conseil Juridique et Fiscal puis Responsable Juridique et Fiscal au Cabinet Okalla Ahanda & Associés.

Elle est la première femme à diriger la structure opérationnelle du GICAM.

78 – Arielle KITIO : Entrepreneure et informaticienne

Elle est reconnue comme une actrice majeure de l’écosystème digital au Cameroun. Après avoir obtenu son baccalauréat scientifique avec mention à l’âge de 15 ans, elle rejoint l’université de Yaoundé I où elle obtient en 2011 une licence en informatique ainsi qu’un Master en informatique, option Cloud Computing.

Elle est surnommée la reine du code. Arielle Kitio a déjà reçu plusieurs prix et distinctions. Lauréate du programme américain TechWomen en 2016, elle est sélectionnée par la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement pour participer au Youth Connekt Africa Summit 2017 au Rwanda. Elle est classée dans le classement Forbes 30 Under 30 Afrique francophone de 2018. Le 17 avril 2019, il lui est décerné le prestigieux Prix Margaret d’Honneur dans le cadre de la journée de la femme digitale, aux côtés de Diarata N’Diaye, Julie Davico-Pahin et Rebecca Enonchong.

DES FEMMES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

79 – Alice MAGUEDJOU : Syndicaliste

Après avoir obtenu sans difficulté son Baccalauréat G2, elle obtient avec brio en 1992 un BTS en Comptabilité et Gestion d’Entreprise. Après avoir travaillé pendant trois années sans recrutement au sein de Satellite assurances, elle sera employée à la quincaillerie SOFERCO, puis dans le groupe Fokou, en tant que comptable et enfin, chef d’agence et responsable commerciale à SOFAVINC. Grâce à ses compétences en comptabilité, les commerçants font d’elle leur porte-parole et représentante auprès du Fisc.

Cette originaire de la région de l’Ouest devient une syndicaliste très active de la cause des commerçants. Avec l’aide et le soutien de quelques jeunes commerçants qui étaient acquis à sa cause, Alice crée l’Association des Commerçants Dynamiques du Marché Mboppi (ASCODYMM) en 2005. Elle est aujourd’hui Présidente du Syndicat des commerçants du Wouri avec 30 marchés et 45 000 membres. A présent elle est un personnage incontournable dans le monde des commerçants de Douala.

80 – Delphine MEKOUTE : PDG de la chaine television gender tv, presidente reseau “femmes leaders mondiales cameroun”

Titulaire d’une double formation de sociologue et d’analyste programmeur, elle s’est également formée en journalisme citoyen. Elle est une femme multitâche. Elle est Directrice générale du Centre Féminin pour la Promotion du Développement (CEFEPROD). Il s’agit d’une ONG camerounaise, qui vise à promouvoir les femmes par le biais de la qualification et de l’emploi.

Elle est aussi la fondatrice de l’Association des Femmes Leaders du Mbam (FELEMBAM), qui a pour but de mener des actions caritatives, dans le but de favoriser l’éducation des femmes et des jeunes. Elle crée aussi une plateforme de communication, Gender TV, dont l’initiative de la création vise à apporter une offre nouvelle différente et proche des téléspectateurs camerounais et étranger

Par A5 NEWS

 

 

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